Octobre… La Révolution d’octobre,… le jeudi noir, d’octobre, … Dans le shintoïsme, le 10ème mois est un mois sans Dieu.
Le 31 octobre, Brexit. Et en octobre aussi, élections en Italie.
Mais ne sombrons pas dans la spéculation (philosophique) à tendance supersiticieuse.
Il en va de l’économie comme de la mode : certaines modes sont inexplicables. Nombre de gens investissent dans l’écologie ou « l’économie du partage » simplement par effet de mode, et non parce que les résultats économiques seraient au rendez-vous.
Il y en a qui vont jusqu’à investir parce que le secteur est politiquement correct et non parce que c’était économiquement raisonnable.
Des nouveaux systèmes de stockage d’énergie aux voitures électriques en passant par les panneaux solaires, la technologie ne couvre pas toujours ses coûts : elle a besoin de trop de financements publics et d’incitations fiscales pour que soit véritablement créé un marché viable. Pourquoi croyez-vous que les constructeurs historiques avancent à pas si lents, eux qui disposent de moyens gigantesques ?
Ce n’est pas uniquement parce qu’ils sont frileux et un peu lourd.
Certes, certains acteurs (plus petits et plus agiles) semblent avoir découvert quelque chose que personne d’autre n’a vu.
Au niveau micro, il existe des entreprises prospères dans ces secteurs, voire très, très prospères : elles sont tellement prospères qu’elles sont d’ailleurs rarement côtées.
Leur succès (ou leurs exploits, dans le cas d’Elon Musk) constituent un réquisitoire contre tous ceux qui travaillent sur des démarches bien plus progressives et sans doute mériterait-on d’être moins dubitatifs.
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