A peu près tous les pays d’Europe ne manquent jamais une occasion de critiquer l’Union Européenne, lorsqu’elle leur est donnée, voire y compris quand elle ne l’est pas et qu’on leur pose une question à un tout autre propos.
Tous ? Non. La Belgique fait exception et, en son sein, Bruxelles (1,5 million d’habitants, plus ou moins ; probablement 300.000 clandestins – ce qui en fait une ville sans équivalent en Europe, sur ce point – et au moins deux Communes qui affichent 45% de chômage, ce qui est unique dans le pays) continue tranquillement à mépriser tout le monde en ne se rendant même pas compte que son fonctionnement en vase clos relève de l’arrogance pure et simple.
Cette volonté ferme et farouche des technocrates européens (qui ne sont élus par personne et responsables devant personne) déteint un peu, il faut bien le reconnaître (mais en sont-ils capables) sur les indigènes ?
Que les Belges soient dans leur majorité nettement en faveur de « l’Europe » (= « des Institutions de l’Union Européenne »), cela peut se comprendre, vu que « ça se passe près de chez eux », comme dirait Poelvoorde.
Qu’ils soient à ce point sourds à la menace qui pèse sur les institutions européennes, cela dépasse l’entendement puisque, en cas d’effondrement, ils seraient précisément les premiers touchés et leur belle capitale plus encore que le reste du pays.
Or, cette menace ne serait-elle pas plus réelle que jamais et ne serait-il pas un peu temps de s’en préoccuper ?
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