Les élections françaisesThe French elections

Je sens bien qu’on m’en voudrait, si je n’évoquais pas les élections françaises.

Quand on cumule les voix des Le Pen, Mélenchon, et autres candidats extrémistes, on arrive à une majorité de Français qui soutiennent tout de même des idées que, quoiqu’on en pense, on peut qualifier d’inquiétantes, et le fait que le mouvement s’amplifie sans discontinuer, dans des proportions toujours plus grandes à chaque élection depuis 15 ans mériterait un peu plus d’attention (Marine le Pen augmente son score électoral de 18% en moyenne à chaque élection depuis qu’elle se présente).

Conditionné par Jacques Attali et M. Jean-Pierre Jouyet (secrétaire général de l’Elysée, ami de longue date de M. Hollande avec qui il a fait l’ENA, il est socialiste, bien sûr, mais il a épousé une Taitinger. La gauche caviar aime le champagne. C’est logique.), faisant consensus au sein du patronat, accepté par les américains, les anglais et les allemands, à la fois idéalement inculte politiquement et sensiblement imbu de sa personne donc éminemment manipulable, M. Macron était donc le candidat idéal pour endiguer un « populisme », dont on oublie un peu vite ces temps-ci, il me semble, qu’il est le véritable gagnant de ces élections et qu’il a pour source la faillite de partis traditionnels que plus personne ne croît.

I feel quite strongly that people would be angry with me if I did not mention the French elections.

When the voices of Le Pen, Mélenchon, and other extremist candidates are put together, we come to a majority of French people who support ideas which, whatever we may think, can be described as disturbing, and the fact that this movement has been increasing steadily, with increasing proportions in each election over the last 15 years, deserves a little more attention (Marine le Pen has increased her electoral score by 18% on average at each election since she first ran for office).

Mentored by Jacques Attali and Mr Jean-Pierre Jouyet (secretary general of the Elysée, long term friend of Mr Hollande with whom he went to the National School of Administration (ENA); he was a socialist, of course, but he married a Taitinger. The caviar on the left likes champagne, it makes sense.), reaching a senior management position, accepted by the Americans, the English and the Germans, both ideally incompetent and politically inspired with his eminently manipulable personality, M. Macron was therefore the ideal candidate to stem a “populism”, which we forget a little bit these days. It seems to me that he is the real winner of these elections and that it is due to the bankruptcy of traditional parties that no one has the ability to gain such a following.