Parmi plusieurs points communs entre Bernard Arnault et Steve Jobs, lorsqu’on les interroge (ou lorsqu’on les interrogeait), l’un et l’autre se définissent (ou se définissaient) comme des entrepreneurs.

L’un est un financier. Investi dans tous les sens du terme, certes, mais un financier. L’autre un chef d’entreprise salarié. Je doute que le premier ait cousu le moindre sac à main ou mis en bouteille quelque liqueur que ce soit. Quant au deuxième, il est de notoriété publique qu’il n’a jamais su coder. Il ne s’en est jamais caché le moins du monde, reprenant volontiers la phrase du chef d’orchestre SeijiOsawa : « Someplay piano or violin. I play the orchestra. »

Ils ont beau être volontiers critiqués à l’envi par une certaine presse, les entrepreneurs sont nos moteurs et gardent une aura telle que les meilleurs d’entre nous (rendons à César ce qui lui appartient) aiment se définir eux-même comme entrepreneurs.

Tout le monde le sait, même si certains éprouvent des difficulté manifeste à se l’avouer : cette race à part disposée à prendre des risques calculés avec ses économies (voire aussi celle des autres) et à acquérir des compétences très diverses constitue très clairement le moteur de notre société.

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