Les voitures, c’est l’Allemagne ? Pas si sûr… l’alliance Renault-Nissan, outre qu’elle a développé un partenariat avec Mercedes pour la production de la classe A est toujours aujourd’hui, hors camion, le premier producteur mondial d’automobiles, devant Volkswagen et Toyota. Les français sont nettement moins impliqués dans les problèmes de pollution que leurs homologues d’outre-Rhin et donc nettement moins susceptibles de se voir plombés par des amendes. Exportant moins vers les USA, ils sont moins sensibles à ce que peut raconter M. Trump, sur Twitter ou ailleurs. Qui se rend en Allemagne et dans les pays limitrophes peut y voir de plus en plus de voitures françaises, dont la qualité a réalisé ces dernières années un grand bon en avant, tandis que les prix sont restés nettement plus modérés que les prix teutons, mais surtout, Peugeot, qui vient de racheter Opel a réussi à rendre profitable le malade de l’industrie automobile allemande, avec un retour de marge opérationnelle positive à 5%. En outre, le groupe PSA affiche un nouveau record de profitabilité.

Les temps changent.