L’Italie a été le premier pays à propos duquel la presse « mainstream » occidentale s’en est donnée à cœur joie à propos du « populisme », en parlant de Monsieur Berlusconi.

Notons que, tout comme Monsieur Trump, Monsieur Berlusconi est homme d’affaires à succès.

Qu’un entrepreneur, donc quelqu’un qui a tenté, et en l’occurrence réussit quelque chose, puisse être considéré comme quelqu’un de rassurant et d’inspirant semble une idée insupportable à ceux qui « sont issus du sérail », c’est-à-dire bien souvent à des gens qui, eux, n’ont pas entrepris grand’chose et ont surtout réussi à faire leur trou dans un système que d’autres ont créé.

L’Italie est, à mon sens, un laboratoire sociologique extrêmement intéressant, ne fut-ce par exemple, que parce que le mouvement Cinque Stelle a été créé sur la base de l’exploitation cynique à outrance d’une stratégie basée sur les algorithmes qui font fonctionner Facebook et Twitter.

Mais surtout, l’Italie n’est pas un « pays » comme peut l’être la France, la Grande-Bretagne, les USA ou même, dans une moindre mesure, l’Allemagne.

L’Italie, qui nous est aujourd’hui décrite comme un pays en crise, à la veille d’un cataclysme et j’en passe, est aussi « Le » pays où le modèle de la « République » n’est pas un « pays », mais bine ces la « Cités Italiennes » du Nord de l’Italie.

Or, il se pourrait très bien que ce type de structure, dans une Union Européenne qui a vidé ses états membres de leurs compétences par le haut, vienne renforcer leur attrait et constituer sinon une alternative positive à ces évolutions irrépressibles, au moins un contrepoids.

Ce constat semble particulièrement valable pour Milan.

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