L’exode en chiffres, au départ de l’exemple britannique

Depuis avril 2025, le Royaume Uni a abandonné le régime fiscal des « UK non-dom », qui permettait, depuis belle lurette, aux grandes fortunes actives au Royaume Uni mais ne souhaitant pas y être enterrées, de ne pas payer d’impôts sur leurs revenus en provenance du reste du globe.

C’était pourtant un régime qui perdurait depuis des siècles et il avait plus que fortement contribué à faire de Londres et de la city un centre mondial de la richesse.

A cela, se sont rapidement ajoutés une hausses d’impôts sur les revenus et les plus-values, le taux passant de 10 % à 24 %, et un impôt sur les successions, à 40 %. Pour faire court.

Depuis que M. Starmer a décidé de supprimer ce régime « UK non Dom » et instauré un régime de plus en plus résolument hostile à la richesse, on peut régulièrement voir dans les journaux britanniques des caricatures de la Manche avec de pauvres Zodiacs remplis de migrants voguant dans un, sens et croisant de puissants yachts qui voguent dans l’autre.

Si un dessin vaut souvent mieux qu’un long discours, quelques chiffres sont également intéressants.