L’IA, c’est bien. Réfléchir sur notre façon de réfléchir, c’est sans doute encore mieux.

L’IA est artificielle en ce sens que, par des chemins divers, elle imite l’intelligence humaine.

Elle connaît plusieurs limites intrinsèques.

Certaines sont évidentes.

Ainsi, par exemple, l’IA doit s’alimenter sur une base statistique gigantesque. Cela signifie deux choses :

• Sur les sujets « étroits », peu documentés, peu accessibles, disposant de peu d’assiette statistique, l’iA pédale dans la semoule, calle ou déconne complètement
  • Ce premier constat a pour corrélatif que pour fonctionner, l’IA a besoin d’être alimentée
• Et ce double premier constat en amène un autre, qui est que si elle n’est pas alimentée par des humains, elle sera amenée, et c’est à la fois mathématique et observable, à s’inscrire dans une régression infinitésimale : l’IA alimentée par elle-même régresse, le plus impressionnant étant que même en matière de mathématiques pures, « le » domaine le plus fort de l’informatique, cette réalité est observée !

Il y a, fort heureusement pour les humains intelligents ou malins ou les deux, d’autres écueils, qui sont autant de champs futurs de différenciation, pour qui saura les exploiter.