« Les chiens aboient, la caravane passe. »
« Chien qui aboie ne mord pas. »
Je résume :
Nous avions donc le Brexit, des crises sociales qui se traduisent par la montée des « populismes », voire des débuts de mouvements quasi-insurrectionnels, une dislocation géopolitique générale et des tensions géopolitiques en croissance. Nous avons un ralentissment tel qu’il est même question de récession (et je ne parle pas des crises majeures en Argentine, en Turquie, …).
Nous avions, la semaine dernière (jeudi) trois porte-avions américains qui, mûs sans doute par un pressentiment, se dirigeaient vers le Golfe et nous avons eu des attentats qui sont susceptibles de pousser à une guerre ouverte guerre l’Iran et l’Arabie Saoudite, tandis que d’ores et déjà 6% des réserves pétrolières sont touchées, que les USA (qui n’en manquent pourtant pas, étant devenu le premier producteur au monde) débloquent leurs réserves stratégiques.
Les principales routes d’approvisionnement mondiales sont perturbées et menacées (à commencer en ce qui concerne l’Europe).
Malgré cela, c’est-à-dire ce qu’il est convenu d’appeler un choc pétrolier majeur, les bourses occidentales, et surtout américaines, qui caracolent de record historique en record historique, ont baissé … d’un pourcent !!!!
Autant dire, que dalle !!!!
C’est totalement anormal.
Certes, vu que les taux d’intérêt sont nuls et vu que les sociétés côtées génèrent plus de revenus que les autres, les investisseurs peuvent se dire qu’il n’y a pas vraiment d’alternative.
Mais quand même…
En attendant, sachez que si le pétrole qui ne représente que trois pourcents de notre facture énergétique vient à manquer, les conséquences seront sans commune mesure avec ces trois pourcents.
Ainsi, par exemple, la nourriture représente un tiers de ce qui est transporté par camion en Europe. Autrement dit, le pétrole étant l’énergie (des tracteurs agricoles et) du transport, si nos sources sont perturbées, on risque de manquer de denrées.
Sur ce, je vous laisse : je vais aller m’acheter quelques nouilles. Ça ne me ruinera pas et ça me paraît prudent.
Je vous laisse encore lire deux ou trois lignes, sur ce temps-là.
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