Qui n’a pas constaté que c’était un sujet hautement inflammable que celui du réchauffement et des émissions de CO2 ?

On peut lire de plus en plus d’articles alarmants sur le sujet, ces temps-ci.

Dans un ouvrage pourtant plus qu’à contre-courant, j’ai récemment, j’ai lu cette remarque, qui est loin d’être dénuée de bon sens :

« Les pays en développement, déjà à l’origine des deux tiers des émissions mondiales de CO2, continueront à accroître leurs émissions. La baisse éventuelle des émissions européennes, actuellement inférieures à 10 % des émissions totales, ne pourra pas compenser la hausse de celles des pays en développement. »

L’auteur de cette phrase est le père des premières limitations de vitesse sur autoroute en France. Il n’est pas inutile de se rappeler que celles-ci datent de 1973 et qu’en 1972, le “Club de Rome” annonçait la fin du pétrole pour l’an 2000. Nous sommes en 2022. La consommation est nettement supérieure à ce qu’elle était à l’époque…

Quoiqu’il en soit, la limitation de vitesse sur autoroute, en France et ailleurs, en 1973, était bel et bien en lien direct avec la crise pétrolière : personne ne faisant semblant de raconter qu’elle avait quelque chose à voir avec la sécurité routière. C’est d’ailleurs sur les autoroutes qu’il y a largement le moins d’accidents et, aujourd’hui, l’AEAF (Association des exploitants d’Autoroutes en France) souligne auprès du gouvernement qu’à force de limitations, c’est même l’effet inverse qui s’observe: c’est l’assoupissement et le défaut de vigilance dû à une vitesse trop basse qui est devenu la première cause d’accident !

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