Tout les professionnels du secteur financier au sens large ont entendu parler de l’impact du KYC (Know Your Customer), des obligations AML (Anti Money Laundering), de Mifid I et II, de Fatca, de CRS.

Ces problématiques sont d’autant plus importantes que de plus en plus de services financiers sont proposés à la vente à distance, ce qui renforce la nécessité d’être particulièrement prudent dans l’appréhension de législations nationales qui s’entremèlent avec celles des régulateurs supra-étatiques.

Simple exemple : Un opérateur qui, pour remplir ses obligations légales en matière de KYC et AML utilise Watson, le logiciel le plus répandu sur cette thématique, envoie les données qu’il transmet aux Etats-Unis et doit donc tenir compte aussi, non seulement des législations européennes en matière de conservation et de traitement des données collectées, mais aussi de la législation américaine.

Les coûts induits par l’analyse de ce qu’impliquent ces législations qui se superposent et les choix es solutions pratiques à mettre en œuvre constituent un enjeu majeur pour tout le secteur.

Or, à ce jeu, ce ne sont pas nécessairement les plus forts qui gagnent, mais bien les plus agiles : les fintechs s’invitent donc très logiquement au bal, et c’est en définitive l’ensemble de mœurs établies de longue date qui sont en pleine mutation en temps réel.

Quels sont les points d’attention essentiels qu’implique l’e-KYC ? Au-delà de cela, quelles sont les avantages et les inconvénients pour les fintechs impliquées et qu’est-ce que ces mutations signifient pour les différents acteurs ?

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All financial sector professionals have heard about the impact of KYC (Know Your Customer), the AML obligations (Anti Money Laundering), Mifid I and II, Fatca, CRS.

These problems are all important as more and more financial services are offered for distance selling, which reinforces the need to be particularly cautious in the apprehension of national laws that are intertwined with those of regulators supra-states.

A simple example: An operator who uses Watson in order to fulfill his legal obligations in respect of KYC and AML, the most widely used software on this topic, to send the data he transmits to the United States and must therefore not only take into account European legislation on the retention and processing of data collected, but also on US legislation.

The costs involved in analyzing the implications of these overlapping legislations and the practical solutions to be implemented constitute a major challenge for the sector as a whole.

However, it is not necessarily the strongest who win but the agilest ones: the FinTechs invite themselves very logically to participate, and it is ultimately the set of mores established long ago that are changing in real time.

What are the key points for e-KYC? Beyond that, what are the pros and cons for the FinTechs involved and what do these mutations mean to the different actors?

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