Le ministère allemand des Finances est sensé s’occuper de des finances allemandes, pas de celles de l’Europe, ni de celles des autres états. Pourtant, le ministre allemand des finances s’est déclaré préoccupé par le projet de l’Italie de venir en aide à Banca Monte dei Paschi di Siena. Wolfgang Schaüble n’a pas tort : selon les règles européennes, une recapitalisation bancaire ne pouvait être envisagée que dans des cas exceptionnels et être assortie de conditions strictes. Si les actionnaires et les créanciers de la banque concernée ne sont jamais les premiers à subir des pertes, cela constituerait à nouveau une invitation aux financiers à prendre des risques inconsidérés sans fin aux frais du contribuable. En tant que contribuable européen, je suis d’accord avec Wolfgang, même si « Standard and Poors », qui ne dégrade pas l’Italie pour la cause, semble plus accommodante. J’éviterais quand même l’Italie ces temps-ci, le temps d’y voir un peu plus clair…The German Finance Ministry is supposed to deal with German finances, not those of Europe, nor those of other states. Yet the German Finance Minister expressed concern about Italy’s plan to help Banca Monte dei Paschi di Siena. Wolfgang Schaüble was right: according to European rules, bank recapitalization could be envisaged only in exceptional cases and be accompanied by strict conditions. If the shareholders and creditors of the bank concerned are never the first to suffer losses, this would again be an invitation to the financiers to take unlimited risks at the expense of the taxpayer. As a European taxpayer, I agree with Wolfgang, even though “Standard and Poors”, which does not degrade Italy for the cause, seems more accommodating. I would still avoid Italy these days, time to see a little more clearly…