Gagner, c’est bien.

Ne pas perdre, c’est encore mieux.

Si je perds ma mise à concurrence de 50%, pour remonter la pente, mon investissement doit alors réalise rune performance de 100%.

À l’heure actuelle, j’aurais plutôt tendance à veiller à ne pas perdre ce calcul de vue.

Petit rappel historique : outre que les bourses Occidentales sont à peu près à leur niveau de 2001 ou peu s’en faut, et que nombre de très grandes sociétés ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes depuis plus de quinze ans, ce qu’on ne voit pas, car on a les yeux rivés sur des exceptions (Tesla, par exemple), que s’est -il passé en 1929 ?

Les krachs boursiers résultant souvent d’une incertitude géopolitique (ex. : septembre 2001 : -7% sur le Dow Jones), combinée à un pic spéculatif (ex. : la bulle des dot-coms, entre 1995 et 2001), à des effets de levier (dans un sens, grâce au crédit, dans l’autre avec les ordres automatiques, comme lors du lundi noir de 1987, par exemple) et, parfois, dans les cas  les plus graves, avec en cerise sur le gâteau, un petit « bank run », c’est-à-dire une perte de confiance du public dans le système bancaire dans son ensemble ou au moins dans de nombreuses grandes banques.

L’ensemble de ce cocktail, en 1929, a donné « la grande dépression ». Et les indices boursiers mettront alors vingt années à revenir à leur valeur précédant la crise de 1929. Or, en 1954, les USA représentaient, semble-t-il (source : Oliver Stone, « une autre histoire de l’Amérique »), plus de soixante pour cent de la production industrielle mondiale et près de 73% du capital mondial… Rien à voir avec les proportions de 1929, puisqu’entre-temps, une guerre avait fait basculer leur principal concurrent de l’époque : l’Europe.

Ne pas perdre… leçon plus importante à retenir à certains moments plus qu’à d’autres.