Dans un article sur l’environnement écrit ce jour, j’ai déclaré que j’en avais ras-le-bol de la pessimismoculpabilisation
permanente. Certes, les Cassandres qui nous annoncent que nous allons tous mourir
un jour, finiront par avoir raison, c’est inéluctable. Certes, il y a des choses qui ne vont pas. Certes,
nomrbeuses sont les raisons de s’inquiéter. Mais très nombreuses sont aussi les raisons de se réjouir.
Nous vivons très nettement mieux qu’avant. Partout, la pauvreté recule.

J’ai moi-même écrit à de nombreuses reprises que les institutions et, au-delà de cela, « l’ordre d
monde », tel qu’établit par les puissances victorieuses en 1945 était battu en brèche. C’est tout à fait
vrai. Les institutions sont battues en brêche et les émanations publiques des nations occidentales sont
en situation sinon de crise, du moins de concurrence accrue avec des alternatives qui se multiplient
(surtout en Asie, la Chine cherchant à transformer en pouvoir géopolitique au moins dans sphère
d’influence sa puissance économique).

Toutefois, il ne faut pas se leurrer. Premier gestionnaire d’actifs au monde ? Les USA. Deuxième
gestionnaire d’actifs au monde ? La Grande Bretagne. Troisième gestionnaire d’actifs au monde ? la
France. Tiens, tiens,… On retrouve les trois membres occidentaux du conseil permanent de sécurité de
l’Onu. Que penser de la puissance militaire cumulée de ces trois pays (qui réalisent toutes leurs
manœuvres maritimes en symbiose depuis 45 et en commun la plupart de leurs opérations) qui sont aussi les trois premiers producteurs d’armes au monde ?

Mais, restons-en aux actifs. Quelle est la structure de ces actifs et qu’est-ce qui est en train de
changer ? N’y aurait-il pas, là aussi, des opportunités qui s’annoncent ?

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