Pour l’instant, le numérique offre bien des bénéfices dont il ne faudrait pas perdre de vue que
beaucoup relèvent de l’esbrouffe, parce qu’une innovation, c’est une innovation qui marche et il y en
a seulement une sur dix, au mieux.

Ils sont nombreux, aujourd’hui, ces informaticiens qui sont surtout des bricoleurs plus que des
professionnels et qui n’arrivent pas à vendre leur idée à un client, mais qui bénéficient d’un climat
ambiant qui leur donne toutes les chances de trouver un « financier » qui va parier sur eux et leur idée.
Toutefois, pris dans son ensemble, le numérique nous offre aujourd’hui d’énormes bénéfices qui
compensent largement les aspects négatifs. Ces informaticiens dont certains échouent, ce qui est le
propre d’une partie de ces gens qui ont le courage d’entreprendre, améliorent nettement plus ma vie,
me semble-t-il, que 99,9% des politiciens d’aujourd’hui qui me font tout de même l’effet de penser
avant tout à leur « carrière » politique qu’ils ont choisi parce que, souvent, ils auraient été bien
incapable de faire autre chose dans la vie (ceci étant particulièrement vrai dans certains pays).

La robotisation et la numérisation qui seraient les deux mamelles d’une nouvelle destruction massive
d’emploi sont un mythe, une hydre agitée devant des foules crédules qui aiment jouer à se faire peur.

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