L’une des très simples et peu nombreuses règles d’or de Warren Buffet, quand il achète des actions, est de le faire quand il a une « marge de sécurité », c’est-à-dire quand la valeur boursière est inférieure d’au moins 20% à la valeur comptable de l’action ou, mieux, à la valeur liquidative de l’entreprise.

Le brave homme a commencé, à titre privé, à se tourner vers la Corée du Sud, le Japon et, dans une moindre mesure, vers la Chine, au milieu des années 2000 car, selon lui, les marchés Occidentaux ne permettaient plus de trouver de telles valeurs.

Plus tard, dans le courant des années 2010, il a exprimé l’idée que les marchés financiers étaient à ce point utilisés par des acteurs nombreux que ceux-ci étaient devenus ultra-efficients, ce qui aurait pu signifier, à l’époque où il posa ce constat et exprima cette idée, qu’il serait bientôt inutile d’effectuer ce « stock picking » à la base de sa formule, car les indices seraient d’office plus performants.

En d’autres termes, il pensait que l’efficience des marchés financiers était devenue telle qu’il serait, à brève échéance, impossible de battre les indices.

Quelques années plus tard, le constat semble à nuancer.

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