Il n’y a pas si longtemps, j’ai écrit deux articles en sens inverse.

La semaine « A », j’ai repris le consensus d’un nombre (très) important d’analystes immobiliers disant, en synthèse : « tout va bien pour le secteur ». J’ai eu beaucoup de réactions. Plus exactement, j’ai été encensé par les professionnels de l’immobilier et les multipropriétaires qui me lisent !

La semaine d’après, j’ai souligné que cette analyse pouvait donner l’impression d’être séduisante au premier abord, mais qu’elle reposait, selon moi, sur des visions trop axées sur des chiffres nationaux de véritables « nations » et que la réalité risquait bien d’être différente. À cette occasion, j’ai souligné que l’Europe elle-même renforçait son approche « par régions » et non plus par pays, échelle en voie d’obsolescence dans les nomenclatures officielles économiques supranationales. Zéro commentaire.

J’ai insisté sur le fait que selon moi, les premières analyses, sans pour autant être dépourvues de fondement, étaient trop optimistes, dans nombre de régions, et particulièrement des régions économiquement faibles en sécession avec des zones plus riches, les choses seraient sans doute TRÈS différentes… surtout avec des emprunteurs pris en tenaille entre leur pouvoir d’achat qui baisse et des taux qui remontent ; surtout avec la fin de la solidarité entre régions qui approche à grands pas en Europe (2023, dixit le min. des Finances allemandes), ou à des échelles plus petites (à l’intérieur de la Belgique, par exemple, à partir de 2023 et, plus encore 2024).

Et patatras, qu’est-ce que je lis ? Ceci.

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