Normalement, un « paradis fiscal », c’est un endroit où on paie moins d’impôt qu’ailleurs.

Glissons sur le fait que la presse internationale de grande diffusion ferait sans doute bien de s’attarder un peu aussi sur le fait que le concept induit qu’il existe aussi des enfers fiscaux.

Glissons aussi sur le fait que, parfois, ces enfers et ces paradis sont des endroits très bien gérés ou gérés n’importe comment.

Quoiqu’il en soit, les vrais méchants ne sont pas les paradis fiscaux mais les paradis « financiers », c’est-à-dire non pas des endroits où l’on paie moins d’impôts qu’ailleurs, mais des endroits où l’on peut se cacher, parce qu’ils le permettent.

En d’autres termes, la plupart des pourfendeurs de « paradis fiscaux » seraient mieux inspirés de devenir des pourfendeurs d’opacité financière.

Sous l’égide de qui a-t-on (« on », pronom indéfini, donc lâche, ou à tout le moins très hypocrite : chaque fois que vous le croisez, il y a des questions à se poser) commencé réellement à se tracasser de la chose et où en est-on aujourd’hui ?

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