Les vieux partis institutionnels sont de moins en moins crédibles, dans une démocratie qui n’a plus que de démocratie que le nom et qui est juste une forme dévoyée de gouvernement technique où les « consommateurs » ne sont appelés qu’à être spectateurs, et rien d’autre.
La vieille droite n’est plus qu’un disque rayé et la gauche est moribonde : non seulement les alternances de façade n’amusent plus personne, mais le paysage politicio-culturel est bouleversé de fond en comble, même si d’aucun, ceux qui en profitent encore, s’y accrochent désespérément.
Le politiquement correct ne tient plus le dessus du pavé que dans les salons médiatiques et les derniers quartiers généraux de la bien-pensance, et encore, il ne tient que par l’oppression.
Qu’on pense à la suppression des émissions de Karl Zéro, puis du Grand Journal, puis des Guignols et création corrélative de Médiapart par l’ancien Rédac’ chef du Monde, démission d’Olivier Delamarche, économiste et rédac’chef de BFM, démission de Natacha Polony, démission du chef économiste de Natixis… démission de quantité de gens qui occupaient pourtant des postes clefs, pour dénoncer le fait qu’ils y étaient muselés et pour cela, ils sont prêts à payer le prix de leur liberté.
Bien sûr nous sommes en démocratie et nous bénéficions de la liberté d’expression, …mais surtout dans les écoles primaires et “sur le papier”, puisque, à l’heure actuelle, même rédiger un (excellent) poème peut vous valoir dans les quarante-huit heures, un contrôle fiscal et d’autres soucis administratifs.
La liberté et l’égalité sont peut-être des chimères, mais elles reviennent en force.
Ça fait plaisir (au moins pour la Liberté).
Quoiqu’il en soit, c’est dans ce genre de circonstance qu’une boussole, ou une longue-vue, permettent de garder ses repères.
Merci à vous, chers abonnés !