Pétrole, pétrole (bis) !

Imaginez que malgré des discours qui se veulent responsabilisants, voire culpabilisants, nous consommons quand même toujours de plus en plus. Surtout à l’échelle de la planète car, non, trois suédois, deux suisses et un danois qui trient leurs poubelles, ça ne change pas grand-chose.

Imaginez que nous ne produisons plus grand-chose de physique : nous importons. Essentiellement, très essentiellement, toujours par bateau (il faut 300 maxi-trains pour faire un porte-conteneurs géant).

Imaginez que des crétins irresponsables décident de favoriser à outrance la voie électrique, laquelle nécessite d’aller chercher des métaux rares avec autre chose qu’une petite cuillère, tout en supprimant le nucléaire.

Imaginez que ces mêmes crétins favorisent les éoliennes, qui ne sont qu’une énergie d’appoint alors que tous les constats relèvent que lorsque cette énergie devient l’énergie principale, comme c’est le cas en Allemagne, elle pousse la consommation de sources fossiles au lieu de contribuer à la contenir.

Imaginez enfin que le fait de les culpabiliser du matin au soir et de les stigmatiser pousse les compagnies pétrolières à investir de moins en moins dans la prospection, la recherche voire tout simplement l’extraction de pétrole.

Quel est le résultat de ces observations que n’importe qui peut faire dans ce monde qui est le nôtre ?

Il est simple : les prix du pétrole vont nécessairement être fortement poussés à la hausse.

Je ne vois vraiment pas comment il pourrait en être autrement, et cela n’a rien à voir avec le pic, atteint ou pas.