Aux yeux de leurs électeurs, les défauts des leaders populistes ne seraient-ils pas perçus comme des qualités ?

Peut-être faut-il comprendre que leur inexpérience ressemble à une preuve qu’ils n’appartiennent pas au cercle corrompu des élites.

Leur incompétence et leurs maladresses constitueraient, pour beaucoup, un gage d’authenticité.

Les tensions qu’ils suscitent au niveau international, outre qu’elles répondent aux frustrations des gens qui perdent leur travail en Pennsylvanie ou dans le Nord de l’Italie et qui ne voient pas forcément la mondialisation du même œil que les eurocrates, seraient aussi une belle illustration de leur indépendance d’esprit.

Les fake news qui, il faut bien le dire, jalonnent ce qu’il est convenu d’appeler leur propagande, les rapprocherait d’une des meilleures chansons de FlorentPagny, en ce qu’elles seraient une marque de leur liberté de penser, ne fut-ce que parce qu’elles sont sur-stygmatisées par un régime qui se prétend démocratique et défenseur de la liberté d’opinion mais qui, de facto, veut de plus en plus établir une dictature de la pensée unique.

Donald Trump, Boris Johnson et Matteo Salvini semblent souvent s’être fixé comme objectif commun de faire au moins une gaffe par jour, et pourtant…derrière les clowns.

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