Pour la bonne et simple raison que quand il existe un consensus sur le sujet, ça arrive. En l’occurrence, même l’OCDE commence à s’y mettre, elle qui confirme une croissance mondiale plus que soutenue (+ 4%) prévient, dans ce même rapport qui vient de sortir, que « les risques pèsent lourds ». Parmi ceux-ci, la remontée des taux d’intérêt, la hausse du pétrole, let la hausse du protectionnisme (observé, et non plus souhaité).

Le vénérable organisme s’adonne plus que rarement à la prospective. Ses termes sont toujours pour le moins mesurés et policés.

De son côté, un peu en retard sur les excellents et très indépendants analystes de Natixis, l’INSEE n’anticipe pas lorsqu’elle constate le ralentissement de la croissance française au Q1 (3,5 fois moindre qu’en 2017).

A plus long terme, on peut toutefois envisager que ce pays semble avoir plus de chances que les autres de s’en tirer mieux, en Europe.

Voici pourquoi ?

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