La question du moment qui tracasse les économistes et, plus généralement, toute personne qui envisage des plans d’avenir, est celle de l’inflation : y aura-t-y, y-aura-t-y pas inflation ?

That’s the question.

But that’s not the only one.

Un des principaux « drivers » de l’inflation est le prix de l’énergie.

Il y a un mois, fin avril, je lisais dans « der Spiegel », que la Russie augmentait sinon massivement, en tous cas de façon inquiétante, l’envoi de troupes dans le Donbass, la partie occupée par elle de l’Ukraine, et en Crimée.

Ce matin, 28 mai 2021, je lis dans la presse que la Russie durcit nettement le ton vis-à-vis du « bloc Occidental » suite à « l’affaire Biélorusse » (à laquelle il me semble qu’il manque des morceaux et à propos de laquelle je me demande bien si quelqu’un a compris quelque chose, à part que le Président du Conseil Européen est à la botte de l’Otan, ce à propos de quoi seuls les débiles pouvaient encore avoir un doute).

Avec la Biélorussie, on joue vraiment dans le pré-carré Russe.

J’en déduis que l’Europe ferait bien d’y regarder à deux fois avant de suivre systématiquement la politique de « sanctions » à l’encontre de la Russie (sens large) préconisée par l’Oncle Sam, car ses approvisionnements en gaz et en pétrole pourraient se trouver perturbés. Notez que cela pénaliserait surtout l’Allemagne, bien moins la France, l’Angleterre, les Pays-Bas et la Belgique.

De façon plus large, j’en déduis que ces évènements, qui se multiplient, vont pousser les tarifs énergétiques vers le haut.

Mais on observe aussi des signaux faibles de moins en moins faibles qui vont dans le même sens.

Le groupe pétrolier Anglo-Hollandais Shell, qui est nettement le plus important en Europe (sa capitalisation boursière représente presque trois fois celle de Total) a été condamné par un Tribunal des Pays-Bas, soit dans son pays d’origine et d’une façon qui a de quoi retenir l’attention.

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