Réfléchissez !!!! (Proposition de quelques bases de réflexion utile)

Ce jeudi 16 novembre, de façon officielle, et le jour même de l’entrée en exercice de son nouveau Gouvernement, le Grand-Duché de Luxembourg est entré en récession, ce qui ne lui était plus arrivé depuis bien longtemps.

L’évènement présenté comme majeur, en Europe, ce vendredi 17 novembre, ça a été une décision de la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe, en Allemagne donc.

Cette décision provoque un séisme politique outre-Rhin : pour une question de cohérence constitutionnelle et non, comme c’est erronément présenté, pour des questions budgétaires, ce ne sont pas simplement les 60 milliards d’aides à la transition écologique qui sont retoqués, c’est tout le financement de la transition écologique qui est à repenser.

Cela aura nécessairement des conséquences pour l’ensemble de l’Europe.

Mais est-ce vraiment si important que ça ?

Perso, le fait d’avoir lu que 30% des industries allemandes étaient sur le point de délocaliser ou envisageaient de le faire à brève échéance, tandis que le PIB des USA (334 millions d’habitants) est désormais près de deux fois celui de l’UE (476 millions) m’interpelle beaucoup plus sérieusement (source : ici).

Pour les industries allemandes, il s’agit d’une étude de la Fédération des industries allemandes (Bundesverband der Deutschen Industrie, BDI), qui révèle que 16 % des entreprises de taille moyenne interrogées par la BDI ont déjà pris des dispositions pour délocaliser une partie de leurs activités, et que 30 % d’entre elles envisagent de prendre des mesures concrètes pour suivre le mouvement.

Et il y a d’autres nouvelles qui me paraissent autrement plus interpellantes encore.

J’en prend une, pas tout à fait au hasard, lue dans le quotidien français, les Echos, le titre suivant, suffisamment éloquent : “Dans les facultés américaines, les Indiens gagnent du terrain sur les Chinois“.

Ma question, qui est celle autour de laquelle tentera de s’articuler ma réflexion, est : « Quel monde aura-t-on dans dix ans ? »

Si l’état et les structures supra-étatiques ne posent pas les bonnes questions dans le bon ordre de priorité et d’importance, il me semble qu’il est temps que moi, je me les pose et que j’envisage comment, à ma très modeste échelle, je peux amortir les éventuelles conséquences de cette incurie.