La Sainte Trinité moderne se trouve cristallisée au niveau financier dans l’appellation « ESG », pour « Environnement, Société, Gouvernance ».
Il ne faudrait plus investir que dans des sociétés ou des fonds qui se sont vu(e)s attribuer ce label, seul garant de développement « durable ».
Au fait, ce « rating » est attribué par qui ? Uniquement des organismes activistes privés, financés par qui ? Pourquoi ? Je n’ai encore vu personne se poser franchement la question.
Tout le monde semble suivre la mode.
Tout le monde ?
La mode pourrait bien changer.
Tariq Fancy, qui est actuellement chez Goldman Sachs, après avoir été le responsable de la politique d’investissements ESG de BlackRock (« Chief Investment ESG », selon la nouvelle nomenclature worldwide en vigueur), a souligné violemment combien ces déclarations pleines de bonne volonté mais rarement suivies de décisions étaient non seulement inutiles, mais, selon lui, carrément dangereuses.
Non seulement, la « norme » ESG pousserait nombre d’entreprises à se présenter comme bien plus vertes qu’elles ne le sont en réalité, mais de surcroît la norme empêcherait l’argent d’aller là où il faut.
Non seulement, en tant que modeste observateur du secteur, je partage totalement son avis, mais je pense que le danger est encore plus grave que cela, particulièrement pour l’Europe.
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