Les USA redécouvrent eux aussi la dépendance de l’Europe vis-à-vis de leur puissance militaire. Eux qui ne sont menacés ni directement ni indirectement par la guerre en Ukraine redécouvrent donc leur puissance militaire, source de puissance géopolitique, diplomatique, économique, mais aussi pouvoir d’influence. Une puissance monnayable à plusieurs étages, donc, ce qui n’est pas sans importance dans la patrie du dollar.

Et l’ancien conseiller d’état à la défense d’Obama devenu président de « monter » le budget militaire US à 773 milliards de dollars, soit 10% d’augmentation par rapport à un budget déjà colossal (+ 69 milliards, exactement).

Tout cela en raison de la « menace Russe ».

À quand le célèbre: « You ain’t seen nothing yet !” de Ronald Reagan ?

En quelle année sommes-nous exactement ?

À part ça, en termes budgétaires et pour financer un budget global US non moins colossal (5.800 milliards de dollars – à titre de comparaison : la France, 6ème puissance mondiale, 10ème sur le seul plan économique, a affiché un PIB en 2021 de 2 483Mds€, soit environ 2 800 milliards de dollars, et les États-Unis 22.000 milliards de dollars), M. Biden veut aussi faire la guerre sur un autre front : il veut faire la guerre « aux riches » (« wealthy people », dans le texte).

C’est l’occasion d’observer ce qu’on appelle « riche » aux USA, dans le camp de l’aile gauche démocrate, donc à gauche de la gauche US, soulignons-le !

Rappelons que pour M. François Hollande, lui-même héritier à la pointe de la défiscalisation, les « riches » étaient donc ces gens qui gagnent plus de 4.000 euros nets par mois… ou ceux qui possèdent un patrimoine d’une valeur supérieure ou égale à 1,3 million d’euros, si on se réfère à l’ancien seuil de l’ISF français (Impôt sur la fortune).

Aux USA, ça se confirme, on aime voir les choses en grand et pas qu’en termes de budget.

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