L’Allemagne abandonne sa lutte, constante depuis 25 ans, contre le nucléaire français et cessera de s’opposer à ce qu’il soit traité par l’UE aussi favorablement que les énergies renouvelables.

Enfin un peu de logique et de cohérence, au moins du point de vue écologique vu que l’Allemagne n’a jamais autant produit de CO2 que depuis qu’elle prétend lutter contre ce gaz.

En 2024, l’intensité carbone de la production d’électricité (= CO2 émis/kWh) était quinze fois ( quinze fois !) inférieure en France par rapport à l’Allemagne.

D’après le Financial Times, la toute première visite effectuée par le Chancelier Merz était réservée à Monsieur Macron dans le but que l’Allemagne s’assure du maintien du bouclier nucléaire français et, c’est en échange du renforcement de ce dernier et d’un positionnement d’avions Rafale sur le territoire allemand, que la France aurait obtenu cet engagement… qui arrange les allemands privés de gaz russe et qui n’ont de toutes façons guère le choix.

C’est tout de même un sacré « game changer » pour l’énergie, en Europe.

Rappelons en outre qu’en en 2024, Bettina Stark-Watzinger, la ministre allemande de la recherche, avait lancé le programme «Fusion 2040». Il augmente de 370 millions le programme de recherche et de soutien aux entreprises du pays pour le porter à 1 milliard d’euros jusqu’en 2029, tandis que Monsieur Merz a rappelé ce qu’avait déjà mentionné son prédécesseur, à savoir qu’il souhaitait faire de l’Allemagne la première puissance militaire d’Europe.