D’après l’Ecclésiaste, « rien de neuf sous le soleil » : tout a toujours existé, de toute éternité, et la vie n’est qu’un éternel recommencement, ce qui nous permet d’imaginer que l’Ecclésiaste était sans doute historien.

Il est vrai, tant qu’à regarder dans l’histoire, qu’on peut y trouver des textes qui sont restés très frais : “Le budget devrait être équilibré, les finances publiques devraient être comblées, la dette publique devrait être réduite, l’arrogance de l’administration devrait être abolie et contrôlée, et l’aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite. Les gens doivent encore apprendre à travailler, au lieu de vivre sur l’aide publique.” (Cicéron, 55 avant Jésus-Christ)

Les responsabilités des mauvais dirigeants à l’égard de la République sont désastreuses. Non seulement ils se chargent eux-mêmes de leurs vices, mais ils en imprègnent la cité.” (Cicéron, toujours).

Les détracteurs de Cicéron le critique à propos de son abondance verbale, notamment Quintilien, qui le résume ainsi : « ses propres contemporains osaient le prendre à partie, le jugeant ampoulé, asiatique, redondant, abusant des répétitions, froid quelquefois dans la plaisanterie, avec un rythme de phrase maniéré, sautillant et presque trop relâché pour un homme ».

En d’autres termes, ses détracteurs s’en prenaient à la forme, et pas forcément au fonds.

Qu’y avait-il d’autre de si intéressant pour nous aujourd’hui, en ce compris sous l’angle patrimonial, dans les discours de Cicéron, pour qu’il ne soit jamais attaqué sur le fonds ?

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