Pour les amateurs de littérature économico-thiller-un-peu-altermondialiste-mais-quand-même-très-instructif, ou pour tous ceux qui apprécient, au-delà de leurs relents idéologiques, le caractère très instructif d’ouvrages comme « No logo » (Naomi Klein) ou « Voyage au pays du coton », d’Erik Orsenna, par exemple, je recommande « L’Empire de l’or rouge », une enquête de Jean-Baptiste Malet, qui est sortie en librairie ce mercredi 17 maidernier (Editions Fayard, 288 p., 19 euros en France, un peu plus en Belgique, au Grand-Duché, en Suisse et au Canada).

La purée de tomates à base de concentré. Il y a de très grandes chances que vous en ayez consommé, en grande quantité. Le concentré de tomate chinois est absolument omniprésent dans la world food, la nourriture destinée à être engloutie par tous, du Nord au Sud, quels que soient les goûts ou les revenus du consommateur.

Sauces, soupes, pizzas, surgelés… La pâte rougeâtre qui nimbe tous ces plats provient très souvent du Xinjiang, une province de Chine – pays qui, pourtant, consomme assez peu de tomate.

Comment en est-on arrivé là et de quelle tomate s’agit-il ?

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