Effondrement du cours du gaz. Si vous avez adapté à la hausse vos acomptes, c’est une adaptation « pour l’année ». Autrement dit, vous avez gorgé et allez continuer de gorger de liquidités une entreprise qui devra plus que probablement vous rembourser une partie de ces sommes que, du coup, vous épargnez chaque mois.
Une bonne nouvelle, non ?
Un petit bémol : s’il fait froid, si la guerre reprend, si les USA décident que les dernières mesures protectionnistes de l’Europe les ennuient et se servent du gaz comme Vladimir… Mais en attendant, vous épargnez.
En attendant, le contrat à terme de référence du gaz naturel Européen, le Dutch TTF (Title Transfer Facility) affichait 70€ environ en début d’année 2022. Il est monté à 350 € avec la guerre en Ukraine. Il est aujourd’hui à… 70€.
Deuxième bémol : les stocks. Ils sont énormes et ont été payés au plus cher. Donc, les entreprises énergétiques vont peu apprécier de vous vendre à perte ce qu’elles ont acheté bien cher hier. Mais avec les contrats qui ne sont pas fixes, c’est comme ça. Ce sont elles qui l’ont voulu. Attention aux « erreurs », car mon petit doigt me dit qu’il risque bien d’y en avoir, surtout du côté des particuliers.
NB : les « experts » et les médias de masse se sont encore plantés.
NB bis : si l’augmentation du prix de l’électricité était soi-disant due à l’augmentation du prix du gaz, il semblerait logique que le prix de l’électricité baisse. Or, ce n’est pas le cas. Pourquoi ?
Y a-t-il un juge d’instruction motivé ? Rappelons qu’il y a des boulangeries qui ferment à cause de cette « petite problématique », qui constitue une injustice flagrante à l’heure où l’électricité s’échange à des prix négatifs sur les marchés de gros. Pourquoi ne pas baisser les prix pour les PME et les particuliers et choisir d’autoriser des reports de cotisations sociales et d’impôts (en France) ou de seulement autoriser les boulangers, mais pas les autres, à résilier sans préavis et sans frais ? Le fait que l’électricité est appelée à remplacer le pétrole, manne à pognon des états, y serait-il pour quelque chose ?