Pour la première fois, la société privée SpaceX, créée en 2002 par Elon Musk (encore lui), a lancé avec succès une fusée dont le premier étage avait déjà été utilisé lors d’un tir précédent : c’est sans précédent. Par ce procédé, SpaceX annonce une économie de 30% sur le prix du lancement, le mettant à environ 44M$ contre environ 70M$ avec Ariane 5.

Entre Tesla et SpaceX, pour ne citer qu’eux, il est grand temps pour les Européens de s’inquiéter des avancées technologiques américaines. Ariane est un des plus grands lanceurs au monde, mais dans ces conditions, le consortium européen a très peu de chances de le rester.

Grâce aux américains, les allemands vont nettement moins faire les malins, … mais les français peut-être encore plus

En écho à la récente réunion de l’Otan, le secrétaire d’état américain à la défense a demandé officiellement, fin de la semaine dernière, aux membres de l’OTAN de porter, d’ici à 2024, leurs budgets de défense à 2% de leurs PIB respectifs (il est gentil : il ne demande rien de plus que ce qui était prévu à l’origine). Son homologue allemand (Sigmar Gabriel) lui a rétorqué que ça n’était « ni atteignable, ni souhaitable« .

La France, elle, n’a dit mot, ce dont on peut déduire qu’elle a consenti.

Pourquoi ? Quels sont les enjeux ?

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For the first time, the private space agency SpaceX, founded in 2002 by Elon Musk (him again), successfully launched a recycled rocket, or in other words a rocket whose first stage had been used in a previous launch: this is unprecedented. With this achievement, SpaceX has announced a saving of 30% on its launch price, putting it at around $44M against $70M with Ariane 5.

Between Tesla and SpaceX, to talk only of the two, it is high time that Europeans began to seriously worry about American technological advancements. Ariane is one of the largest launchers in the world, but in these conditions, the European contingent has little chance of staying at the top.

Thanks to the Americans, the Germans have clearly reeled their necks in… but the French may have done even more so

Echoing the recent NATO meeting, the American Secretary of State for Defence officially demanded, at the end of last week, that NATO members shift their defence budgets, between now and 2024, to 2% of their respective government budgets (this is kind: he is asking nothing more than what was foreseen at the start). His German counterpart (Sigmar Gabriel) retorted that this was « neither attainable nor desirable« .

France didn’t say a word; therefore, we can take from this that they have consented.

Why? What’s at stake?

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