La semaine dernière, nous indiquions que Tesla avait dépassé Ford en termes de capitalisation boursière. L’entreprise vient de passer hier devant General Motors, devenant la première capitalisation automobile du NYSE. Décidément, le monde change et l’avenir semble de plus en plus électrique et tandis qu’Elon Musk finira par bientôt passer à la fois devant Henry Ford et Steve Jobs.

Relativisons : Tesla, c’est 76.000 voitures vendues en 2016, … sur environ 90 millions de voitures produites et vendues annuellement dans le monde. 51% de la production mondiale est d’ores et déjà localisée en Asie, tandis qu’à la vente, le marché européen se contracte.

Même si nous écrivions récemment à propos du fait qu’Elon Musk avait signé un accord intelligent avec un producteur chinois, je parierais mes chaussettes que l’ami Warren Buffet penserait probablement qu’il y a un peu d’emballement, de la part des investisseurs.

Personnellement, je comprends que les normes comptables américaines font de plus en plus la part belle au « goodwill » : c’est à se demander s’il finira un jour par y avoir encore autre chose dans toutes ces valorisations démentielles.

N’y aurait-il pas dans cette (sur)valorisation de Tesla d’autres raisons qu’une foi aveugle en l’avenir de l’électricité ?

Vous vous souvenez des « subprimes », où il était question, à la base, de prêter à des personnes insolvables dans le secteur immobilier.

Dans le cadre de la crise qui s’en est suivi, le ralentissement économique majeur avait touché le secteur automobile.

D’où l’idée de le relancer par des octrois de crédits massifs, aux Etats-Unis.

Ces crédits étaient, au départ, soutenus par l’Etat. Mais ces soutiens ont rapidement disparus.

A l’heure actuelle, les géants automobiles historiques, qui voient une part très importante de leurs profits provenir de leurs activités financières, sont plus que fortement chargés en crédits de très mauvaise qualité, à telle enseigne que de nombreux blogs boursiers, certains de puis longtemps, estiment que la prochaine « crise des subprimes » aux Etats-Unis, sera une crise des crédits liés à l’automobile.

Comparativement très saine et s’adressant quasi exclusivement à une clientèle éminemment solvable, il est logique que Tesla attire des capitaux qui souhaitent, quoiqu’il arrive, être investis dans l’automobile américaine. C’est une des raisons du succès boursier de la marque et peut-être un indice aussi du prochain éclatement de la bulle évoquée.

Toutefois, il convient sans doute de tenir compte aussi du fait que Tesla se diversifie et a présenté une gamme de tuiles dont les propriétés photovoltaïques sont exceptionnelles.Last week, we said that Tesla had surpassed Ford in terms of market capitalization. The company passed ahead of General Motors yesterday, becoming the first automobile capitalisation on the NYSE. Evidently, the world is changing and the future seems more and more electric, while Elon Musk will soon end up surpassing both Henry Ford and Steve Jobs.

Let’s remember: Tesla sold 76,000 cars in 2016… out of about 90 million cars produced and sold annually worldwide. 51% of world production is already located in Asia, while conversely the European market is contracting.

Even though we were not too long ago writing about Elon Musk having signed a pretty crafty agreement with a Chinese producer, I would bet my socks that his friend Warren Buffet would probably assume a little enthusiasm on the investors’ part.

Personally, I understand that US accounting standards are increasingly focusing on “goodwill”; it is a question of whether there will end up being anything else in all these de-facto valuations.

Would there not be other reasons as to this (over)valuation of Tesla than blind faith in the future of electrics?

You remember the “subprimes”, with whom the concept was basically about lending to insolvent people in the real estate industry.

In the aftermath of the crisis, the major economic downturn affected the automotive sector.

The idea of ​​reviving it by granting large credits came from where else but the United States.

These credits were initially supported by the State. But this support quickly disappeared.

At the present moment, the automotive giants of old, who rely on a sizeable share of their profits from their financial activities, are plenty loaded with poor credit, so much so that many stock market blogs, some for a long time, believe that the next “subprime crisis” in the United States will be related to the automotive industry.

It is logical that Tesla attracts capital which, regardless of the case, wants to invest in the American automotive industry, which is comparatively very healthy and targeted almost exclusively to an eminently solvent clientele. This is one of the reasons for the stock market success of the brand and perhaps also a clue as to the next bubble to burst.