Un (véritable) entrepreneur, contrairement à un retraité de de Floride, qui via ses intermédiaires financiers veut recevoir de l’argent tous les trimestres avec une régularité d’horloge quoiqu’il arrive, c’est quelqu’un qui accepte de vivre avec des hauts et des bas. Des bas qui durent parfois longtemps, parce qu’il a foi en son projet, en l’avenir et en la fin de l’histoire.
C’est vrai aussi pour les plus grands. Jack Ma, le fondateur d’Alibaba ne se cache pas d’avoir connu 4à échecs avant de réussir. Henry Ford a fait faillite trois fois avant quarante ans, puis il a mis treize ans à sortir de chaîne sa première auto (heureusement pour lui qu’il était né du bon côté de l’Atlantique, parce qu’en Europe, un failli est un pestiféré pour le restant de ses jours). Michaël Dell, qui est en train d’y retourner, en a eu tellement marre de la « tyrannie du quaterly report » (la pression des résultats trimestriels imposée par la bourse) qu’il s’est longtemps retiré de la bourse pour pouvoir mener tranquille son projet industriel concernant le cloud.
Rome ne s’est pas faite en un jour (ni en un trimestre).
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