Et si ces histoires de guerre et de défense n’étaient qu’un prétexte.

La Russie éprouve déjà de sérieuses difficultés à se battre contre l’Ukraine : elle gagne, mais à un prix élevé, et si tant est qu’elle ne s’enlise pas, elle s’épuise.

Même en ayant été très négligente avec sa défense, l’Union Européenne est infiniment plus puissante, aligne 476 millions d’habitants, deux puissances nucléaires, une puissance économique et industrielle sans commune mesure avec celle des 146 millions de russes, même s’il ne faut pas les sous-estimer.

La « menace russe » permet donc très opportunément de dépenser sans compter, même en Allemagne, pour tenter une relance « par la défense » et, qui plus est, outre que l’histoire démontre que la peur est u liant solide, cela ressemble aussi à une tentative de relancer « un projet européen », « l’unité européenne » (« dans le fer et dans le sang », comme aurait dit Bismark ?).

C’est ce que je pensais il y a quelques mois, et c’est ce que je pense encore aujourd’hui.

M’est avis que des dirigeants come MM. Starmer et Macron, en déficit de légitimité dans leurs propres pays et poussés structurellement vers leur domaine réservé international, ou des gens comme Madame Von der Leyen, poursuivie en son temps en Allemagne pour des faits de corruption liés à la défense (dossier pénal en suspens en raison de son immunité parlementaire, comme pour ses relations avec Pfizer), me semblent plus dangereux aujourd’hui que Monsieur Poutine, épouvantail bien commode.

Dans le sillage de ces joyeux drilles, le « capitalisme de connivence », qui devient « la » spécialité européenne, est heureux d’emboîter le pas de cette logique.

Espérons que comme pour le GSM ou internet, par exemple, il y aura des retombées civiles…

Et espérons surtout qu’on aille pas « un pont trop loin », et ce d’autant plus qu’on n’a « plus d’hommes » (décroissance démographique) et plus d’argent (au niveau des états), donc pas du tout les moyens de se lancer dans une guerre… à moins d’imaginer de faire se battre des robots.