Alors que Monsieur Junker a terminé son « discours sur l’Etat de l’Union » (dont le nom même trahit l’inspiration), dans lequel il indique que « l’Europe » (traduisez : les institutions européennes telles qu’on les connaît) doivent « oser être ambitieuses » et réaliser « une union européenne sociale, militaire, etc… », M. Verhofstadt, en sa qualité de président de l’ALDE (Association des Libéraux démocrates Européens, le premier parti » de l’Union, NDLR) lui répondait avec un discours (largement diffusé sur les médias sociaux) assez triomphalisme. M. Verhofstadt indiquait qu’aux Pays-Bas, en France et même en Hongrie, les populismes avaient reculé et il interprétait cela comme une victoire de l’Europe, une invitation à l’Europe à « pousser ses pions ».
De quels pions s’agit-il et ne s’avance-t-il pas ici à visage bien plus couvert qu’il n’y peut paraître ?
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