La France, qui a des réserves de gaz remplies à 98% livre bien volontiers du gaz à l’Allemagne.

Or, sur place, emmené par le dirigeant d’Allianz, dont le prédécesseur était déjà le principal conseiller de feu le Chancelier Adenauer, le mot d’ordre lisible jusque dans la presse est : « pas de cadeaux aux Français ! », ce qui ne manque pas de sel de la part d’un pays dont les choix en la matière le mettent en situation de dépendance vis-à-vis de la France, très au-delà du simple volet énergétique… mais il est vrai que c’est aussi un pays qui réarme et que tout le monde laisse faire, sans qu’il soit le moins du monde question d’abroger les traités qui sont supposés s’opposer à une telle évolution.

Comment osent-ils ?

Ils osent, parce qu’ils n’ont pas le même schéma de lecture que « nous ».

Ils osent parce qu’ils ont été traumatisés par l’hyperinflation et qu’ils considèrent que la chute de l’Euro, successeur du Deutsche Mark n’est due qu’à un complot Anglo-Américano-Français, mené avec le concours des Italiens.

Ils osent parce que, convaincus de ce que je viens d’écrire, ils se disent que ces Français, qui sont supposés être leur principal allié sur le Continent, les ont délibérément spoliés.

Explications.

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