Je me suis penché sur le cas de la Chine, et vous en ai pas mal parlé ces deux dernières semaines, tout en m’en tenant strictement à ce qui concerne l’économie et la « gouvernance » économique.

Aujourd’hui je vais en parler différemment, pour commencer, puis je reviendrai à l’économie.

Je vais commencer par un petit détour.

Je supporte difficilement ce qui est usuellement qualifié « d’extrême droite » dans la presse de masse et dans le langage courant.

Benito Mussolini s’est fait virer du Parti Socialiste Italien, parce qu’il prônait le recours à la violence.

Dans « NSDAP », « parti National Socialiste du travailleur Allemand », il y a bien une référence tout ce qu’il y a de plus explicite au socialisme, me semble-t-il.

La Chine n’est pas qu’une puissance économiquement très bien dirigée.

La Chine enferme sans procès , et, me semble-t-il, quand on appelle « un chat », « un chat », sans aucun motif autre souvent que son idéologie nationale socialiste.

Des centaines de milliers de chinois sont confinés dans des centaines, voire des milliers de ce qu’il faut bien appeler des camps de concentration.

La torture physique et psychologique y est pratiquée .

Les prélèvements d’organes, la peine de mort et la stérilisation forcée y sont la norme.

Les séquestrés sont souvent, au passage, réduits à ce qu’il faut bien appeler de l’esclavage pour produire à bas prix.

Le black out est total. Et pour cause.

Si on considère que l’aile droite des « Républicains US » ou celle des « Tories » Britanniques, c’est l’extrême droite, alors, je veux bien l’entendre et admettre que c’est une définition cohérente (et je suis même disposé à être considéré comme étant moi-même « d’extrême-droite », c’est-à-dire un partisan du moins d’état possible et de la démocratie directe, l’exact opposé des partisans du « tout pour l’état »).

Mais ce que j’observe c’est que c’est en Corée du Nord, en Chine, à Cuba, au Cambodge de Polpot, partout où règnent des régimes socialistes à tendance aussi totalitaires qu’égalitaires que poussent les camps de concentration.

L’implication économique est la suivante : des mais ingénieurs en informatique, français expatriés au Canada, m’ont expliqué quelque chose d’intéressant. Ils se sont essayés à comparer Deepseek à ChatGPT. Les performances sont du même niveau. MAIS toutes les sources de Deepseek, y compris à propos de la Chine ( ! ) sont … occidentales.

Pour des centaines de millions de Chinois, qui ne sont pas Ouïgours, par exemple, l’existence des camps de concentration en Chine est encore plus vaguement connue qu’elle devait l’être en Allemagne sous Tonton Adolf, ce qui explique que tous les touristes chinois rentrent voyagent librement et rentrent gentiment dans leur pays, sans qu’il soit nécessaire de les contraindre.

Par contre, ils SAVENT que la censure est partout. Et, manifestement, les IA ont besoin d’être alimentées par un Internet non censuré.

Je ne suis ni militaire, ni informaticien, mais outre que pas mal de Chinois et non des moindres souhaitent vivre en Occident pur y bénéficier de plus de libertés, je suis certain que cette différence majeure entre nos sociétés et la société Chinoises peuvent, surtout en cas de besoin ou d’accentuation de la confrontation, constituer un avantage plus que majeur pour « l’Occident ».

Elargissons le spectre de l’analyse.

Le premier a avoir parlé « du déclin de l’Occident » l’aurait fait en 1922.

En Occident, nous pouvons critiquer ouvertement le pouvoir et nous ne nous en privons nullement : nous y sommes même encouragés.

Même si elle se rétrécit, la liberté d’expression dont nous jouissons n’existe pas forcément « à ce point-là » ailleurs.

Ce n’est pas parce que « les autres cachent leurs problèmes » et n’en parlent pas qu’ils n’en ont pas, et ce n’est pas parce que nous parlons tout le temps de nos problèmes que nous n’avons « que » des problèmes, bien loin de là !!!

D’autre part, nous naissons dans des sociétés libres, où l’individu passe avant le groupe.

En Occident, chacun cherche donc sa place, laquelle ne lui est pas attribuée d’emblée, et il peut et il doit la chercher seul, dans une cacophonie libre qui donne souvent le sentiment d’un grand chaos.

Et si, comme l’a dit Churchill, ce système restait, envers et contre tout le moins mauvais ?

Et si ce chaos, précisément, était aussi à la fois notre plus grande faiblesse et notre plus grande force ?

Nous pourrions nous inspirer utilement de ce qui se fait en Chine en ce qui concerne la gouvernance économique, particulièrement sous l’angle de l’alignement des intérêts en amont des décisions.

Mais nous avons tout intérêt, au-delà de cela, à rester  la fois très lucides et à ne pas vendre notre âme à des nationaux socialistes.