Les investisseurs en crypto-monnaies rêvent que celles-ci supplantent les monnaies étatiques.

Les libertariens (courant de pensées dont votre serviteur est très proche, vous l’aurez deviné) les soutiennent, considérant que la presse « mainstream », largement subventionnée, d’une part, et alimentée en publicité par les grandes entreprises et banques en place, d’autre part constitue un rempart pseudo-anticapitaliste rabique pour venir prêcher injustement et de façon téléguidée l’apocalypse à leur encontre.

En somme, critiquer les cryptomonnaies relèverait d’une démarche digne des Inspecteurs Généraux de la Bonne Pensée.

La Presse se serait avidement emparée du sujet Bitcoin, qui serait incompréhensible uniquement parce qu’il repose sur une solide connaissance des mathématiques et de l’économie, et c’est pour cette seule raison que le sujet serait à la fois totalement impénétrable, et dangereux.

Pourtant, des gens dont le solide bon sens n’a d’égale que leur compréhension de l’économie, tel Warren Buffet par exemple, pensent largement la même chose que cette presse dénigrante.

D’autres gens, dont l’expérience est plus qu’avérée en matière d’escroquerie, comme Jordan Belfort (le « Loup de Wall Street », le vrai, celui qui a inspiré le film) font partie eux aussi des « lanceurs d’alerte », en l’espèce.

Pour s’en tenir à ces exemples, vous conviendrez avec moi qu’il est difficile de qualifier ces deux-là de marxistes proto-communistes, façon « Libération » ou « soixante-huitards ».

Plus simplement : la France et l’Allemagne vont réguler ces modes de paiement alternatif, comme d’autres pays.

Et cela paraît logique puisque pour l’instant, si les cours dévissent, le nombre d’escroqueries avérées, lui, augmente (comme cal a été le cas, de tous temps, sur les marchés non réglementés – Cfr. « Le Loup de Wall-Street », dont je parlais plus haut).

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