Education et futur

En Belgique, « on » apprend aux jeunes, dès l’âge de neuf ans, qu’ils n’ont pas forcément le sexe que la nature leur a donné et qu’ils peuvent choisir alors que, par contre, on ne leur demande pus du tout d’apprendre par cœur des tables de multiplication…

Cela vous donne encore un peu plus une petite idée du monde de fous que l’Europe en général et la Belgique francophone en particulier sont en train de devenir…

Par ailleurs, j’ai eu l’honneur d’être invité en tant que chargé d’enseignement à l’Université d’Angers. Plus exactement à l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises) de l’Université d’Angers. J’enseigne à des « BAC +4 » dans le cadre de la chère « finances et marchés », à des étudiants sélectionnés (52 sur 843 candidats) au niveau « BAC +4 » issus des facultés de droit ou d’économie. Ils sont « en alternance », c’est-à-dire qu’ils ont, sur une semaine, vingt heures de cours, et vingt heures en contrat de travail chez un employeur. La majorité d’entre eux se destinent au métier de « reviseur d’entreprise ». La chaire est sponsorisée par … 200 entreprises, de la PME à BNP Paribas. Ils ont énormément d’activités offertes en marge de leur cursus. Ainsi, par exemple, le week-end de la rentrée, ils l’ont passé à La Baule et ils ont eu droit à deux heures sur la motivation… par l’entraîneur de l’équipe nationale de Rugby Française, alors qu’on était en plein championnat du monde de rugby, en France !!! Rien. Absolument rien ne ressemble de près ou de loin à ça, en Belgique.

Ceci m’amène à quelques réflexions que je vais, avec votre permission, vous partager ici.