Dans ce film aussi léger que rafraîchissant qu’est « le Guignolo », film du début des années 80, Jean-Paul Belmondo se retrouve bine malgré lui propriétaire d’un secret d’état, un brevet qui pourrait menacer la suprématie du pétrole dans le mix énergétique.

Serré de près par les services secrets Français et ignorant encore ce qui les motives, parmi les hypothèses qu’il émet, fleuries par ce bon Michel Audiard, il interroge l’officier traitant qui a pris contact avec lui : « Auriez-vous perçu un glissement de babouches dans le désert ? »

Voilà d’où vient mon titre.

Les plus perspicaces et les plus attentifs d’entre vous auront retenu que, la semaine dernière, j’écrivais que l’évènement majeur auquel nous avions pu assister était le fait que, se joignant à la Russie et à quelques autres, l’Arabie Saoudite avait décidé de limiter sa production pétrolière (et même, de la diminuer de cinq pourcents).

Outre qu’une augmentation du prix de l’énergie et particulièrement celle-là est une immanquable source d’inflation primaire, je parierais volontiers que les livres d’histoire nous dirons que cette décision a été un point de bascule majeur.

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