En septembre 2019, j’avais écrit à propos du Private Euity un article qui avait reçu plusieurs éloges et qui continue d’en recevoir aujourd’hui.

Cet article mérite toutefois un léger complément, que les plus jeunes d’entre nous auront particulièrement à cœur de garder à l’esprit.

Dans l’esprit des journalistes, des politiciens et des étudiants de Grandes Écoles, on pourrait croire erronément que le scénario habituel de l’entrepreneuriat capitaliste se déroulerait assez systématiquement comme suit :

Un étudiant sorti d’une belle École de Commerce a une idée. Il la décline sous la forme de divers PowerPoint et tableaux Excell et, armé de ces (seules) présentations, ne connaissant rien au marché sur lequel il compte porter son projet, il se tourne vers des bailleurs de fonds.

De temps en temps, reconnaissons que ça marche. L’aventure fait alors la « une » des journaux. En période de bulle, comme celle qui est en train de se dégonfler, on pourrait même être porté à croire que toutes les aventures entrepreneuriales s’écrivent de cette façon.

Ce serait idiot, car la réalité est tout autre.

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