Les banques « Too big too fail » et « ces états qui ne peuvent pas faire faillite »… vraiment ?

Empêtrée dans des scandales et affichant des pertes cumulées à plus de 130 milliards de francs français, dans les années 90, la plus grande banque privée de France déclare faillite. Les français sont-ils tous morts pour autant ? Non. Pas que je sache.

En voyant ce qui se passait, peut-être que les autres banques, au contraire, se sont dit à l’époque : « Oulah ! Aussi grands soit-on, il convient de ne pas faire n‘importe quoi ! »

Quant aux pays… L’Argentine était dans le top dix des nations industrielles dans les années 1900. Elle a fait faillite. Elle ne se relève toujours pas. L’argentine, c’est loin, me direz-vous… Mouais… Dixième puissance économique mondiale, tout de même.

Quoiqu’il en soit, sachez qu’il est des pays parfois très proches, pointés aujourd’hui comme vertueux qui ne l’étaient pas forcément autant hier (et je dis bien : hier, pas « avant-hier ») et qui, précisément, s’en sont sortis parce qu’à un moment, ils ont eu un sursaut et ont décidé de cesser de faire les autruches.

Il est sans doute bon de s’en rappeler. Vo voyez qui ? Probablement pas, parce qu’on n’en parle jamais en ces termes. Il s’agit de la Suède et du Canada, par exemple. Leur cas donne à réfléchir.