Si vous devez un jour vous rendre à Paris, je vous invite à y visiter le musée Emile Guimet, du nom de cet industriel soyeux Lyonnais parti découvrir l’orient, particulièrement le Japon, dont il revint avec une fabuleuse collection pour en faire don au Musée des Arts Asiatiques qui, depuis lors, porte son nom.

Si vous vous intéressez de près à la période d’Emile Guimet, vous y découvrirez qu’au XIXème siècle, si l’essentiel de la production industrielle mondiale était concentrée sur l’Europe du Nord et, plus encore, sur quelques villes (plusieurs au Sud de l’Angleterre ; Liège, en Belgique ; Saint-Etienne en France), même avec un diplôme, il n’était pas si évident de trouver un travail vraiment bien rémunéré et bien considéré.

Nombre d’ingénieurs n’avaient d’autre choix que de s’expatrier pendant un temps plus ou moins long vers des pays désireux de se développer : le Japon de l’ère Meiji étant alors la destination la plus prisée des Occidentaux.

Aujourd’hui, paraît une étude sur les villes qui sont le plus chères pour les expatriés : on peut y lire la carte des pays riches de demain, au travers de la carte des destinations préférées des investissements Français et des diplômés Français de haut vol.

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