La semaine dernière, j’ai évoqué la dette de la Wallonie. Pour qui n’est pas familier des « ratings » des agences de notation financières, le rating « BB » était celui de la Grèce avant qu’elle ne fasse défaut.

Il est vrai que si la moitié de l’Europe est envahie, ce ne sera pas un problème pour le pays et sa région qui accueillent les principales bases US en Europe de se financer.

Être endetté n’est pas grave si on est productif et si les endettements ont pour objet des investissements productifs.

C’est l’occasion d’observer, parmi les pays endettés, qui sont ceux qui exportent et quelle est la structure générale de leur économie.

On parle souvent des « produits » qui s’exportent bien. On peut penser au luxe ou aux avions de combat Français, lesquels sont « made in France ». Ou on peut penser aux voitures et machines-outils allemandes, lesquelles sont « made in Germany ».

En termes de richesses pures, et non pas de valeurs mesurées en Euros, en Dollars ou dans quelque autre monnaie du moment, la « richesse » produite par l’industrie est particulièrement sensible, au contraire de celle liée aux « services ».

En outre, et sauf erreur de ma part, les chiffres en matière d’exportation de services sont franchement difficiles à dénicher.

Selon l’OCDE, la contribution de l’industrie (y compris l’énergie) à la valeur ajoutée dans le PIB représentait 24% en Allemagne, 21% en Suisse, 19% dans la zone euro contre seulement 13% en France, où, en on outre, l’énergie représente 3% de la valeur ajoutée de l’industrie, ce qui est beaucoup plus que dans les autres pays de l’OCDE.

Personnellement, il me semble observer un parallélisme entre la capacité de « fabriquer des choses » et celle d’exporter beaucoup et de s’endetter peu…

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