La semaine dernière, nous avions évoqué le fait que nonobstant la croissance molle qui se poursuit depuis 2007, à grands renforts d’injection de liquidités sur le point d’être arrêtées, et vu d’autre part la valorisation des actifs financiers, il convenait d’être prudent.

Nous avions souligné la différence entre la valeur intrinsèque d’une entreprise et la nécessité d’être attentif, dans ce cadre, à ce que peut cacher (notamment en termes de Goodwill) la seule valeur comptable, d’une part et, d’autre part le prix.

Dans ce cadre, nous avions rappelé la sagesse des financiers d’Omaha ou, en tous cas, du plus célèbre d’entre eux, qui suggère d’investir avec une marge de sécurité suffisante, vu que, tôt ou tard, si le prix fluctue constamment en tous sens et non sans excès, il revient régulièrement vers les fondamentaux.

Nous avions souligné aussi qu’en amont de cette approche, une politique de sécurisation de « l’enveloppe des actifs », au travers, par exemple, d’une couverture au travers d’un contrat d’assurance-vie luxembourgeois (sorte de « coffre-fort virtuel » présentant une garantie exceptionnelle contre la faillite éventuelle de la banque ou de la compagnie d’assurance concernée) n’était pas forcément une mauvaise chose et nous avions indiqué, pour les plus prudents et ceux qui craignent un retour de l’hyperinflation, qu’il était possible, dans ce type de police, de disposer (notamment) de comptes métaux en sous-jacents.

Autrement dit, une police d’assurance-vie luxembourgeoise permet de stocker de l’or et de se prémunir contre la faillite éventuelle du déposant bancaire comme de l’assureur, tandis que le nantissement de la police permet un investissement qui rend actif cet or inactif à la base.

Indépendamment de ce qui précède, et vu que tout le monde ne considère pas, comme Warren Buffet, qu’il vaut mieux pour l’instant accumuler des liquidités et « attendre les soldes » (façon sympa d’envisager la prochaine secousse d’importance), nous avions promis de faire un petit tour comparatif des différentes classes d’actifs qui restent attractives.

En claire et en résumé, quoiqu’on en pense (vont-ils se retourner ou pas ? Si oui, quand ? Dans quelles proportions ? Etc.), les marchés financiers sont chers (voire franchement hors de prix).

Ou, pour le dire autrement, le spectre des opportunités a diminué drastiquement, ces dernières années.

Mais il en reste.

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