Benoît Hamon est un politicien Français. Il a « fait une carrière » politique pendant plus de trente ans, qui l’a menée jusqu’à un poste de Minisitre.

En annonçant qu’il quittait la vie politique, il a prononcé un discours (dont le contenu est repris dans Libération, preuve que votre serviteur ne lit pas que le WSJ, der Spiegel, la Tribune, les Echos, le Parisien et Il Sole 24 Ore) dans lequel il relevait qu’en quarante ans de vie politique, son action avait eu nettement moins d’effet que, par exemple, le mouvement « MeToo » n’en avait eu sur les persécutions à caractère sexiste à l’encontre des femmes.

De manière plus générale, son analyse sociologique de première ligne, légèrement teintée d’une amertume manifeste, est aussi et avant tout un constat : outre qu’elle est aujourd’hui manifestement moins efficace que celle de mouvements citoyens plus ou moins spontanés ou que celle d’ONG, la politique consiste de plus en plus à se réunir pour décider de moins en moins.

Perso, je suis assez d’accord avec lui.