La discrimination positive, ne l’oublions pas, a commencé sur les campus universitaires Amércains, dans les années 60, sous l’ère Kennedy.

La discrimination positive consiste à favoriser l’accès de minorités à des formations, des emplois, des statuts, des loisirs auxquels elles n’auraient pas accès à défaut.

En Europe, cette politique a d’abord visé essentiellement les personnes défavorisées.

Elle s’étend désormais, des deux côtés de l’Atlantique, à toutes sortes de minorités de couleur, d’ethnie, de sexualité ou de religion différentes, comme une sorte de stigmatisation raciale, sexuelle ou religieuse à l’envers.

Les directives « ESG » vont aussi dans ce sens, et une entreprise ne serait « responsable » et durable », que si elle est « multiculturelle » et « inclusive », ce qui ne manque pas de sel, puisqu’il s’agit de facto de diluer toutes les différences, donc en définitive d’une logique de gommage des spécificités.

Aux USA, justement, neuf états ont refusé depuis toujours la « reverse discrimination ». et ce ne sont pas forcément ceux auxquels on pourrait penser. La Californie démocrate, par exemple, qui avait aboli déjà l’affirmative action en 1996, a refusé à une large majorité (57%) de la rétablir lors d’un référendum organisé en 2020. Notez, au passage, la procédure de référendum, rare dans cet état, mais destinée à pacifier cette question qui crispe, et d’être CERTAIN de ce que souhaite réellement le peuple. Une VRAIE procédure démocratique qui devrait être mise en œuvre bien plus souvent.

Chez « nous » aussi, en Europe, il est interdit de pratiquer toute discrimination sur la base de la race, de la religion ou de la nationalité. L’article 14 de la Convention Européenne des droits de l’homme ne dit pas « positive » ou « négative ».

Dans un arrêt de la Cour Suprême des USA (29 juin), celle-ci rappelle une évidence : il n’y a pas de discrimination « positive », il n’y a que des discriminations.

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