En 2017, je vous parlais de l’indice de Schiller.

Pour quoi en 2017, parce que pour la première fois en 100 ans, déjà en 2017, l’indice de Schiller atteignait le point qu’il n’avait atteint… qu’une seule fois après 1929. C’était en 2000, juste avant l’explosion de la « bulle internet ».

En 1929, il était à 31,54. Aujourd’hui, il est au-delà de 34.

Très attentif au fait que, tôt ou tard, la bourse finit par se reconnecter à l’économie réelle, le Prix Nobel d’économie Robert Schiller a développé un indice, le CAPE (cyclically adjusted price to earnings), dit aussi PER de Schiller, qui correspond à la capitalisation boursière rapportée aux bénéfices, ajustés de l’impact du cycle économique. En fait, pour obtenir l’indicateur, il faut diviser la valeur boursière des marchés d’actions américains par la moyenne sur 10 ans des bénéfices annuels.

Sachant que les bénéfices des sociétés sont plutôt moins importants que dans le passé et sachant que pour que la consommation reparte à la hausse, il faudrait déjà que les magasins, restaurants, cafés, cinémas soient ouverts, c’est-à-dire que les gens puissent consommer, est-ce que cela vous paraît normal que les prix des valeurs boursières soient nettement plus élevés encore qu’en 2017 ?

Nous y sommes. Dans la bulle.

Voici pourquoi.

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