Dans « Capital », l’excellent film de Costa-Gavras sur le capitalisme bancaire, l’opposé entre la vision européenne et la vision américaine, Gad El Maleh, à la tête d’une grande banque française déclare : « les américains préparent une nouvelle crise pour nous bouffer, … ».

Ça peut paraître bizarre, mais l’agiotage et ce que the Economist a qualifié dans sa remarquable édition du 17 septembre 2016 de « dark arts », en parlant de l’utilisation du lobbyisme, des paradis fiscaux et autres, restent, aux Etats Unis, des sports nationaux pratiqués à une échelle qui n’a pas d’égal dans le monde, et en aura de moins en moins.

Le journal français « La Tribune » consacrait à la veille du Week-End un article remarqué sur les banques américaines, à nouveau « toute puissantes », bien plus grandes et hégémoniques encore qu’en 2008.

Et l’écart entre elles et les autres banques du monde est appelé à se renforcer encore plus vivement.

La déréglementation va encore accroître la puissance des banques américaines, dont les résultats, déjà impressionnants, connaissent des taux de croissance impressionnants (17% pour JP Morgan, par exemple).

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