Dans un article écrit la semaine dernière, aux USA, si les taux continuent d’augmenter, le service de la dette passera de 450 milliards à …1500 milliards soit 37.5 % des recettes fiscales en temps favorables et 50 % en cas de récession.

Et donc, il faudra couper les dépenses ailleurs, et de façon gigantesque. Ce qui est extrêmement difficile et accentuera les tensions sociales d’une société déjà très divisée.

La France emprunte aujourd’hui à 1.65%. On était à -0.17% il y a moins de 9 mois. L’Allemagne emprunte à 10 ans à 1.15% contre -0.52% il y a encore quelques mois, l’Italie emprunte déjà à 3.15%, un “spread” de 2% par rapport à l’Allemagne, l’Espagne à 2.25%. Cela signifie que ces différences de taux d’un pays à l’autre en Europe outre qu’elles soulignent et rendent évident que l’euro est une monnaie commune et non pas unique, vont accentuer les disparités.

Comme me l’écrivait un de mes honorables lecteurs chéris, « L’inflation que nous connaissons aujourd’hui est principalement due à l’arrêt des usines en Chine pas à la raréfaction de l’énergie !

En effet, il manque de tout partout : envie d’une voiture neuve : 12 mois d’attente, etc.

Pourquoi ? Car Xi Ping a reconfiné une bonne partie du pays*, en tout cas des grandes villes à forte exploitation productive/industrielle.

Et c’est bien connu : quand la fourmi (la Chine) hiberne, c’est la cigale (l’Occident) qui déchante 😉 »

Monsieur Xi confine surtout pour se voir confirmer les pouvoirs à vie lors du prochain Congrès de son parti unique et cela signale qu’il n’a pas une absolue confiance en ses petits copains, voire en lui-même…

Mais revenons chez nous…

Pour un pays comme la France, comme le souligne un article du journal le Figaro, qui relaie la sonnette d’alarme tirée par le gouverneur de la banque de France, la logique de déficit budgétaire doit cesser, car un pour cent d’intérêt signifie 40 milliards de trous dans le budget annuel, et dans une logique de long terme.

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